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Concours LOVABOY 2005 - 2nde épreuve
tof$2004314
tof

17/12 » 16:09

Invité



Cher Jury….

Une soirée idéale avec une dame doit être, à mon avis, un moment vivant où rien n’est joué d’avance, où chaque instant a un impact sur le suivant, un peu comme un D-J qui doit être sensible aux danseurs et aux danseuses et qui, à coup sûr, ratera sa soirée s’il se contente de jouer un programme trop longtemps prévu à l’avance. C’est pour cette raison que j’ai choisi de présenter plus une trame avec des options qui me permettront de composer tout au long de cette soirée idéale.

Tôt dans la soirée, à l’heure du rendez-vous convenu, j’emmènerai donc ma mie au spectacle qui pourrait être un opéra, une pièce de théâtre, un one-man show, un concert classique ou de rock selon notre humeur et l’envie du moment. Puis nous irons dîner, romantique aux chandelles, gastronomique dans un grand restaurant, en accord avec le spectacle précédent, par exemple choucroute après un opéra de Wagner ou grand restaurant italien après un opéra de Verdi, etc… ou bien gueuleton avec des amis après un concert de rock, toujours selon notre humeur et l’envie du moment. Ensuite nous poursuivrons la soirée en allant danser ou nous baigner, seuls ou en groupe, avec les mêmes amis ou avec d’autres, sur une plage déserte ou au bord d’une piscine, et notre soirée se terminera à boire du champ dans un jacuzzi ou dans la suite d'un grand hôtel à réclamer des choses impossibles au chasseur à 4h du mat' juste pour rigoler ou bien à petit déjeuner près d'une fontaine parisienne à 5h du mat' quand paris s'éveille.... ce qu'il faut retenir de la soirée idéale que je propose, c’est qu'elle se compose de 4 grandes étapes spectacle-dîner-fête-after qu'aucune n'est obligatoire mais que toutes sont prévues sans en avoir l'air (hé je dévoile mes secrets là ) mais le plus important.... c’est que plus tôt dans la journée, une chaperonne viendra chercher ma douce dans une limousine blanche avec un téléphone pour dire : « maman, tu devineras jamais où je suis !! » et l’emmènera chez le coiffeur, la manucure, l’esthéticienne, le visagiste, les grands couturiers de la rue Saint-Honoré, les bijoutiers de la place Vendôme et de la rue de la Paix, chez lesquels les rendez-vous auront été pris à l’avance et tous les détails matériels réglés par la chaperonne simplement dans le but que cette soirée soit vraiment une soirée idéale.

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kinamoon$2004051
Kinamoon

17/12 :: 16:40 Envoyer un SFM à Kinamoon Citer

Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leur rêves
Arrivante (2)



ouffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
tout un programme
Bravo Tof

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La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde
Garion$2004176
Garion

17/12 :: 17:13 Envoyer un SFM à Garion Citer

Arrivant (0)



Bon, alors moi, dans l'énnoncé, il était demandé de vous le faire vivre, c'est ce que j'ai essayé de faire. Ca va vous paraitre peut-être un peu vieux jeux, mais c'est ma soirée de rêve de la manière dont j'aimerai la vivre

Je l’attends dans mon château à la campagne. A l’intérieur, meubles de style, boiseries sur les murs, de grands lustres en cristal distillent une lumière chaude J’ai mis mon plus beau smoking. La table est mise, nappe blanche, porcelaine fine, l'argenterie reflète la lueur vacillante des bougies. Un grand bouquet de fleurs inonde la salle à manger se son parfum.
On sonne, ça doit être elle, je prends une grande respiration, et j'ouvre la porte. Je m’incline pour lui effleurer la main de mes lèvres en lui souhaitant la bienvenue (Même si le protocole ne prévois pas le baisemain pour les jeunes filles, je ne peux résister à goûter sa peau). Je la débarrasse de son manteau et l'invite à me suivre dans le salon. Le champagne nous attend dans son seau ciselé entouré de coupes en cristal dont la légende affirme qu'elles ont été moulées sur le sein de Madame de Pompadour. Je la sers, un claquement de doigt, et un orchestre de quatre mexicains en costume traditionnel arrive en chantant la Paloma (coucouroucoucou….). On éclate de rire, ça détend l'atmosphère. Nous discutons un moment. Mais voilà, qu'il est déjà temps d'aller manger. Comment est-ce que ça a pu passer si vite !
Je renvoie les mexicains pour laisser la place à deux violonistes qui se mettent dans un coin de la salle à manger. Je la prie de s'asseoir en lui tenant la chaise. Le majordome arrive avec l'entrée, toasts de pains de campagne recouvert de confiture d'oignons sur lequel reposent des rondelles de foie gras, le tout accompagné d'un Jurançon doux.
Les musiciens commencent à jouer des airs mélancoliques.
Il s’en suit une Salade douce aux coquilles Saint-Jacques, un caneton à l'orange, et pour finir un flambée de pêche aux framboises sauvages, glace vanille et accompagné d’un gâteau à la fleur d'oranger. Pour accompagner ça, un Château Margot 1996. Durant le repas, la conversation est agréable, calme et plein de complicité, je constate avec surprise à la fin du repas que nos mains se touchent.
C'est maintenant le grand moment, le majordome arrive tenant dans ses mains une magnifique robe blanche que j’ai fait faire sur mesure pour elle par un grand couturier. Il la conduit dans une chambre pour qu'elle puisse se changer. Je l’attends dans la salle de bal. La voilà qui arrive, sa présence illumine la pièce dans sa tenue, je n'ai plus qu'a poser délicatement sur le front une tiare brillant de mille feus sous la lumière du lustre. Elle ressemble à une princesse, non, en fait, c’est une véritable princesse, et mon regard émerveillé trahit mon émotion. Face à elle, tous les joyaux du monde paraissent bien pâles. Dans la salle, on retrouve les deux violonistes, mais cette fois-ci accompagnés du reste de l'orchestre. L'ouverture se fait sur le beau Danube bleu de Strauss, sûrement la plus belle valse du monde. Et nous dansons, c'est un tel plaisir de la tenir dans mes bras. L'ivresse du vin ajouté à la spirale sans fin de la valse nous fait tourner la tête.
La chaleur se fait sentir, c'est l'été, on décide d'aller prendre l'air dehors. La nuit est claire, la lune nous fait l'honneur de son plus bel éclat. On marche lentement vers le lac, une barque nous attend patiemment au bout d’un ponton de bois. Je l'aide à s’installer et je me mets en place pour ramer. L'air est doux, on n'entend que le bruit des rames, le clapotis de l'eau et le hululement lointain d’une chouette qui nous salue. On parle un peu, mais pas trop, il faut apprécier cet instant de sérénité. De retour sur la berge, on s'allonge dans l'herbe tendre et fraîche pour regarder le ciel. Celui-ci est constellé de myriades d’étoiles qu’on distingue clairement. Une étoile filante laisse sa traînée dans le firmament.

La suite n’est pas contée dans cette histoire.

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deusy_mania$2004220
Deusy_mania

17/12 :: 17:27 Envoyer un SFM à Deusy_mania Citer

" Les faiblesses des hommes font la force des femmes. "de Voltaire
Arrivante (2)



wouw...
/me retire ce qu'elle a dit, elle ne veut plus faire partie du jury ... d'ailleurs, elle plaint ces dernières, car devoir choisir entre ces merveilleuses histoires tout droit sortis de rêve va être une tâche sacrément dificille !!
bonne chance les filles !!!
cali, garion et tof !!

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antony810$2003268
antony810

17/12 :: 18:01

Invité



Je l'emmene chez flunch, legumes a volonté ou un bon grec puis un cinoche

Voila pk je ne joue pas !!

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bubule$2004054
Bubule

17/12 :: 18:09 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



/me choisi antoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
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Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
ratatouille$
ratatouille

17/12 :: 18:12

Invité



enfin kelke chose de bien
vive anto
javai peur qu'ils soient tous pareils

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toun$2004046
Toun

17/12 :: 18:21 Envoyer un SFM à Toun Citer

Chasseur de newbies : pan pan pan!
Newbie (26)



toun emmenerait sa fiancée sur une colline au clair de lune ! et on passerait notre temps à se regarder les yeux dans les yeux, le clair de lune se reflétant sur son iris bleuté. je passerai des heures en se disant des mots doux!
wala comment il passerait sa soirée!

c'est pas bcp mais pour moi c'est suffisant!
j'espère kil est pas trop tard pour participer:
si j'ai pris l'idée de quelqu'un d'autre c'est indépendant de ma volonté parce ke j'ai pas pris le temps de lire les autres topics

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Seg$2003268
Seg

17/12 :: 18:22

Invité



uééé
bvo anto
c le meilleur truc la
sof ke légumes , y a mieu

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bubule$2004054
Bubule

17/12 :: 18:23 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



ca dépend : anto ya un buffet de dessert ? ya brad pitt o cinoche ?
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Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
Garion$2004176
Garion

17/12 :: 18:24 Envoyer un SFM à Garion Citer

Arrivant (0)



Tu vois Antony810, Tu as tort de ne pas participer, le monde n'est plus à l'heure des romantiques
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bubule$2004054
Bubule

17/12 :: 18:28 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



Il s’en suit une Salade douce aux coquilles Saint-Jacques, un caneton à l'orange, et pour finir un flambée de pêche aux framboises sauvages, glace vanille et accompagné d’un gâteau à la fleur d'oranger. .

Garion on sfé une bouff ?

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Seg$2003268
Seg

17/12 :: 18:31

Invité



aaaaaaaaaaaaa
la c moin bien d'un coup
je préfère le flunch classik

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ratatouille$
ratatouille

17/12 :: 18:33

Invité



perso je prefere pizza del arte
margherita
merci

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UsualSuspect$2004305
UsualSuspect

17/12 :: 18:35

Invité



Bon, ben...
/me vient de parler avec Ninotchka. Après forces hésitations, /me va poster son histoire, mais en tenant à préciser auparavant :

1) /me aimant écrire plus que de raison, a voulu imaginer une petite histoire de circonstance, pour le topic en question.
2) /me serait presque plus d'accord avec le projet Anthony.


Dans l'enveloppe...

Rien ne laissait présager, pour elle, ce qui allait se passer cette journée.
Elle n’avait pas bien compris pourquoi sa meilleure amie lui avait demandé de réserver son samedi tout entier pour elle : « Je compte sur toi, c’est important… » était la seule explication fournie. Mais, après tout, à quoi reconnaît-on une véritable amie sinon à son dévouement absolu et arbitraire ?
Bref.
Il était aux alentours de 14 heures lorsqu’on sonna à sa porte. Elle n’attendait personne. Prudente, elle jeta un œil à travers le judas. Mais ne voyait rien. Une erreur ? Elle entrouvre alors sa porte. Sur son paillasson, un petit bouquet de roses, et une enveloppe cachetée à la cire, ne comportant que son prénom à l’encre noire.
Evidemment, le premier réflexe fut d’essayer de voir si quelqu’un ne se cachait pas quelque part… Calme plat. Elle se penche, ramasse fleurs et courrier, et referme la porte.
Là, comme si elle pressentait quelque chose de doux, elle prit le temps s’asseoir confortablement avant de décacheter l’enveloppe. A l’intérieur, un papier rigide et de qualité palpable, qu’elle sort et déplie aussi soigneusement que semble lui indiquer le contexte.
Elle lit :

- Si femme aux yeux si doux…A l’instant même où vous me lisez (enfin), vous devez vous poser tout à la fois mille et une questions. Légitimes. Votre tête doit se remplir d’interrogations diverses, la principale étant certainement QUI ? Votre esprit vif aura vite compris qu’une de vos amies fut ma complice. Alors… J’aurais pu… J’aurais pu ne jamais tenter de vous faire signe… J’aurais pu suivre ces petites règles arbitraires que la vie nous impose souvent, malgré nous… J’aurais pu… Mais, il est de ces moments où l’on se dit que ce serait un manque de respect envers soi même que de ne pas aller au bout de ses envies. Et cette envie chez moi, indicible, est née de votre regard, avant tout ; de votre charme sans limite ; de votre allure, aussi ; et de l’émoi inexplicable que j’ai ressenti lorsque j’ai été confronté à votre sourire et votre présence l’autre soir (et oui, nous nous sommes donc déjà vus, mais si brièvement)… Mon goût pour l’imprévu et ma passion des mots devaient alors faire le reste. Quel « reste » ? Vous le saurez en acceptant de jouer le jeu, et d’aller au bout de l’aventure que je vous propose…

Il doit être environ 14h30 maintenant. A moins que vous ne vous soyez évanouie entre temps. Vous avez exactement une heure pour être prête à partir. N’emportez rien de superflu, mais n’oubliez pas votre passeport. A 15h30 précises, une voiture avec chauffeur vous attendra en bas de chez vous. Ne dévisagez pas trop ledit chauffeur, et soyez indulgente envers lui (vous aurez compris ici qu’il s’agit d’un de mes amis qui a accepté de jouer mon jeu, et qui fait donc ses débuts en tant que conducteur officiel de celle qui a marqué mon âme et mon cœur l’espace d’un instant aussi court que magique). Laissez-vous alors conduire, et respectez scrupuleusement les indications de votre serviteur d’alors… Ce dernier ayant pour consigne de vous attendre jusqu’à 15h45, ne soyez pas en retard !

Cette lettre va très vraisemblablement vous paraître folle, ou absurde. Qu’importe le flacon, je voulais vous donner l’ivresse. Aussi, après la question QUI, vous êtes sans doute en plein dans la question POURQUOI… Eh bien… Parce que j'aime être franc, parce que j'aime être simple, parce que je n'aime pas la banalité, parce qu'il ne faut parfois écrire que pour dire ce qu'on pense… Parce que je vous ai vue, parce que je vous ai regardée, parce que j'ai été troublé, parce que vous êtes ravissante, parce que j'ai absolument voulu vous le dire, parce que c'est fait ! Parce que je n'aime pas être pris pour ce que je ne suis pas, parce que je suis maladroit, parce que je me veux audacieux, parce que je reste – malgré tout - timide, parce que je déteste déranger, parce que j'adore surprendre, parce que j'aimerais au moins vous faire sourire, parce que ça vous va si bien… Parce que vous avez un charme fou, parce que vous êtes si naturelle et féminine à la fois, parce que vous avez certainement déjà entendu « tout ça », parce que je me voudrais différent, parce que j’ai finalement pris le temps de vous écrire, parce que vous prenez apparemment celui de me lire, parce que j'aurais vivement aimé avoir une chance… de vous atteindre. Parce qu'il me semble interdit d'espérer, Parce que vous n’êtes manifestement pas de celles qu’un rien fait chavirer, parce que je ne suis résolument pas de ceux qu’une image conquiert, parce que je me fous des interdits, parce que… Parce qu'il ne devrait pas y avoir de « parce que ». Parce qu'il ne devrait pas y avoir de « pourquoi ? ».

Elle restait sans voix. Elle voulait se mettre à relire la lettre, par réflexe. Mais un coup d’œil à sa montre indiquait 14h50 ! La cata ! Que faire ? Quelle est cette fichue histoire ? Mais, ça tenait la route. Comment diable allait-elle se préparer en 40 minutes, alors que la destination ne semblait pas proche (ne pas oublier son passeport) et que, en moyenne, une fille comme elle attendue à un rendez-vous galant mettait entre 1h et 1h30 à se préparer ?

Après une légère, voire infime, hésitation, et forte de la confiance qu’elle avait toujours eu en son amie complice, elle se décida. Et alla se préparer avec cette citation reprise dans la lettre qui résonnait en elle : « Qu’importe le flacon… ». Oui, elle venait d’avoir l’ivresse.

15h40 !
Après avoir cru être prête trois fois de suite, et après s’être rendue compte de ce qu’elle avait pu à chaque fois avoir oublié, elle se dépêche de descendre. Son reflet dans la glace de l’ascenseur ne lui déplait pas. « Qui que tu sois, Mystérieux Courtisan, attention, car j’arrive… »
A peine sortie dehors, un soupire de soulagement et d’angoisse en même temps. La voiture est là. Et s’il était déjà à l’intérieur ? Etrange sensation que de vouloir et ne pas vouloir en même temps. L’apprenti-chauffeur sort alors faire le tour de la voiture, et vient lui ouvrir la porte avec des gestes qui n’auraient presque rien n’à envier au plus illustre des Nestor… Elle remercie d’un sourire, et prends place dans voiture, sur la banquette arrière, côté passager. Côté conducteur, elle aperçoit une enveloppe identique à celle du paillasson. Même cire, même encre. Décidément, son cœur battait la chamade. Elle saisit l’enveloppe. Ouvre. Cette fois, c’est une carte. Et non un papier. Sur le recto, une mappemonde ancienne, couverte d’un énorme point d’interrogation. Sur le verso, point de roman, cette fois, mais une simple phrase. Elle lit : « Merci… d’être finalement venue. »

Le chauffeur reste muet. Ne voulant pas le contrarier, et se rappelant des consignes, elle décide de jouer le jeu. D’ailleurs, elle est bien trop occupée à se débattre avec ses pensées qui ne cessent de se bousculer… Pourtant, une oreille perçoit la musique jouée par le lecteur CD. Non, décidément : ce ne peut être un hasard que ce soit sa musique préférée ! Cet album, elle le connaît par cœur… et elle l’écoute toujours avec la même émotion.
Même si les vitres ont été teintées, elle essaye de deviner la direction première de la voiture. L’aéroport, évidemment. Lequel ? C’est un détail. Pourtant, alors qu’il s’apprêtait à emprunter le périphérique, le chauffeur improvisé s’arrête soudain. Un petit soubresaut dans le cœur, elle s’interroge. Le chauffeur lui tend alors un foulard opaque et lui dit : je vais vous demander de bien vouloir vous bander les yeux mademoiselle…
« Me bander les yeux ? Mais… Mais… ce n’est pas un traquenard que tout ça ?! ». Devant la non-réponse du chauffeur, et se souvenant de ses instructions, elle se résigne. Saisit le foulard. Et prends soin de bien se couvrir les yeux. Après un simple « merci », la voiture se remet en route… Bercée entre SA musique et son imaginaire, elle se sentait soudain légère et impassible…

Le trajet lui parut très long. Mais elle savait pourtant que ce n’était qu’une impression. Sentant la voiture définitivement garée, elle demanda : « C’est bon, je peux me découvrir les yeux maintenant ? ». « Non, non, mademoiselle. Pas encore. » fut tout ce qu’elle entendit. Elle entendit des bruits de portière. Le chauffeur sortait. Et elle sentit alors la portière s’ouvrir de son côté… Là, une main se saisissait de la sienne pour la guider. Et elle entendit les mots suivants : « Bonjour. J’ai rêvé cet instant depuis plus d’un mois. Je le répétais continûment dans ma tête. Pas une minute ne passait sans que je n’y pense. Et vous êtes là. Enfin. Vivante, et à portée de main. Merci. Suivez-moi, je serai vos yeux, pour le moment… ».

??????
Ainsi, IL était là. Sa voix ne semblait pas totalement inconnue, mais pourtant, elle lui semblait loin d’être connue. Pourtant, elle n’avait pour le moment que ça pour faire travailler sa mémoire ; ça, et un parfum. Léger, frais. Quelques effluves apparemment marines. Rien de plus. La main qui avait saisi la sienne était douce, et elle semblait faite pour se poser dans la sienne. Elle n’avait rien bu, mais se sentait ivre. A cet instant précis, elle semblait perdre ses dernière petite réticences… et elle ne pensait alors plus du tout au pourquoi, au comment ni même au où… Elle ne pensait plus qu’à une seule chose : QUI ?!

Il lui parlait à l’oreille. Ses mots étaient précis. Sa voix agréable. Elle lui posait évidemment des questions. Mais il ne répondait jamais en lui donnant de quelconques indices sur qui il pouvait être… Il semblait avoir également prévu le coup avec les autorités et le personnel aériens, puisque toutes les formalités administratives semblaient aller vite… Dans l’aéroport, il ne fut point trop bavard. Il lui parlait régulièrement, mais c’était juste pour la rassurer. Pour que sa voix puisse en quelque sorte la distraire de ses questions, et du noir dans lequel le foulard la plongeait toujours… Elle ne sait plus comment, tant son esprit vagabondait, mais elle a fini par se retrouver assise (et même presque allongée) dans un avion. Il s’allongea dans un fauteuil à côté d’elle et lui suggéra d’essayer de dormir un peu. « Le voyage ne sera pas long, nous allons à Rome, mais un peu de repos ne sera pas superflu ».

Rome… dormir… Allons donc ? Il croyait un seul instant qu’elle allait pouvoir s’endormir. Et se fichu foulard qu’elle avait envie d’arracher, tout en sachant qu’elle ne le ferait pas. « Je suis dans un avion, allongée les yeux bandés, auprès d’un homme que je connais à peine, et dont j’ignore encore jusqu’à son simple prénom, je vais à Rome… » Tout cela semblait irréel. On lui aurait raconté cette histoire, elle n’y aurait jamais cru. Jamais elle ne se serait vue dans la peau de cette folle aventureuse inconsciente de ce qu’elle faisait. Mais, pourtant, il ne pouvait y avoir de doute : c’était bien elle ! Et, de façon encore plus improbable qu’elle n’y aurait également pensé… elle s’était endormie !

Quand elle recouvrait ses esprits, petit à petit, tout semblait flou et étrange. Elle se réveillait allongée sur un lits large (sans être énorme) et confortable. Devant elle, une terrasse avec un horizon à perte de vue. Au loin, la mer. Tout autour, une nature forte, belle et sauvage. Des couleurs d’automne et de printemps mélangées. Sur le flanc ouest, le bruit vif d’une cascade. La chambre était jolie. Sobre mais jolie. Des couleurs chaleureuses. Des bois variés composaient le mobilier nécessaire, mais pas futile. Une bouteille de champagne ouverte trônait dans un seau glacé, et une assiette de fruit dont la simple vue pouvait donner faim l’accompagnait. Une coupe était déjà servie sur un plateau. Au bord de la terrasse, au fond, accoudé à la rambarde, une silhouette, de dos. C’était lui. Il semblait l’attendre. Il avait posé sa coupe de champagne sur le bord du balcon. Que faire ? Allait-elle avoir le courage d’aller franchir ces quelques mètres qu’il y avait désormais entre elle et la réponse à sa fameuse question : qui ?!
Alors qu’elle respirait profondément pour trouver ce courage qui semblait encore un peu lui manquer, un objet connu attira sa vue près de la table de nuit. Une autre enveloppe. La même que les autres. Ouf ! Un répit… Elle l’ouvre, désormais rompue à ce genre d’exercice. Elle lit : « Ne m’en voulez pas pour le coup du somnifère dans l’avion, c’était un mal nécessaire. Le seul. Je vous attends sur la terrasse. Venez sans vous poser de questions… mais n’oubliez pas votre coupe, je m’en voudrais de trinquer tout seul… »



Voilà.
Mais, mais, mais… me direz-vous toutes… et la SUITE ???
Ah… allons ! Est-ce vraiment nécessaire ? La suite devrait s’écrire dans chacun de vos imaginaires que je devine débordant.
Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ?
Arf.
Pas vraiment. Enfin, pas tout de suite.
D’bord, le premier véritable regard. Poignant. Situation indicible. Elle avait l’impression de le connaître ? Ils s’embrassèrent très vite. Un baiser inoubliable. Que toute cette mis en scène avait servie à préparer… Ils trinquèrent, yeux dans les yeux, mais l’envie d’être dans les bras l’un de l’autre était trop forte. Il lui apprit qu’ils étaient à Fiuggi. A une heure de Rome exactement. Petite niche italienne, berceau du romantisme de par sa nature, sa situation, et cet endroit plus que magique où ils se trouvaient. Le dîner se déroula dans le restaurant du sous-sol, mais comme l’hôtel était construit à même la montagne, ils avaient une vue panoramique imprenable. Pourtant, ils semblaient ne pas s’en soucier l’un et l’autre. Le cadre était parfait. Pas dans le sens luxueux du terme. Au contraire. C’était simple. Le patron du restaurant, l’italien dans toute sa splendeur. Accueillant, drôle, mais pas lourd, chaleureux, mais pas envahissant… Quelques antipasti, une viande tendre fine et grillée, des vins à tomber parterre… Un repas qu’on voudrait ne jamais voir se finir. Encore de la place pour le tiramisu maison ? Forcément… Une petite. L’ivresse, introduite dès la première lettre, n’avait jamais cesser d’être là, ni de croître… l’ivresse du moment, l’ivresse du vin et du repas, l’ivresse de l’endroit… Quelques nouvelles enveloppes venaient ponctuer la soirée… chacune comportant une phrase ou un poème… La nuit fut bien sûr merveilleuse et ensorcelante. L’ivresse des corps qui se découvrent… l’ivresse des mots qui font place aux mains… de la bouche qui parle désormais un autre langage… Une nuit durant laquelle ils firent l’amour comme d’autre rentrent en sacerdoce…

Quand elle se réveilla le lendemain, il n’était plus dans le lit. Mais elle l’entendit alors sous la douche. Sur son oreiller, encore, ce qui allait être la dernière enveloppe… Doucement, elle décachette. Elle ouvre. Elle sort la petite carte. Elle lit : « Etre avec toi... Etre avec toi, c’est avoir l’impression de vivre un rêve impossible. Un rêve interdit. C’est aussi avoir l’impression d’enlever à la raison une part de folie. Une part interdite. Etre avec toi, c’est vivre des instants magiques en caressant les étoiles. C’est voler au monde entier des moments d’infini qui ne reviendront pas. C’est côtoyer les nuages et vivre au-dessus de tout. Etre avec toi, c’est se rendre compte, chaque seconde, de la chance qu’on a et de celle qu’on provoque. C’est parler chaque soir à la lune en partageant tous ses secrets. C’est atteindre l’horizon qu’on poursuit depuis toujours. Etre avec toi, ça ressemble, étrangement… au bonheur ! Alors… je voudrais que tu n’aies plus jamais envie de me quitter ! ».


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bubule$2004054
Bubule

17/12 :: 18:35 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



avec des ananas :]
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Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
Wow$
Wow

17/12 :: 18:42

Invité



Et les parties de jambes en l'air, elles sont ou ????

lol

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antony810$2003268
antony810

17/12 » 18:45

Invité



Dans la voiture direct
Et apres le resto

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bubule$2004054
Bubule

17/12 :: 18:46 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

wouaaaaaaaaaaaaaaaaaa

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Lolipop$2004179
Lolipop

17/12 :: 19:01 Envoyer un SFM à Lolipop Citer

BabOum Girl!
Newbie (48)



eh beh, tout un programme...
peut -on avoir un début de commentaire de la part de notre jury???
un pronostic?
qqchose koi...


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Des fOis je passe par là, et des fOis, pas!
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